OPEN DATA : UN ATELIER CONSACRE A L’EXTRACTION DES DONNEES BUDGETAIRES ET FINANCIERES SE TIENT A ABIDJAN
Abidjan, le 19 août 2019 - Dans le cadre de la mise en œuvre des engagements de la Côte d’Ivoire en rapport avec le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert, un séminaire s’est ouvert le 19 août 2019 à Abidjan, afin de renforcer les compétences des administrateurs sur l’ouverture des données dans les domaines du budget et des finances publiques.
« Il s’agit, à travers cet atelier, de renforcer les capacités des participants afin de publier leurs données sur le site de l’Open data suivi par les bailleurs de fonds et de faire en sorte que les données publiées sur ce site soient réutilisables », a expliqué Gooré Bi Hué, Coordonnateur des Programmes au Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG).
Le présent atelier de soutien à l’extraction des données budgétaires et financières porte essentiellement sur les engagements 1 et 9 du deuxième plan d’actions national du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert. L’engagement 1 souligne la nécessité d’« élaborer et publier un budget citoyen à partir de 2019 » et l’engagement 9 exhorte à « Accroître l’impact de l’Ouverture des données gouvernementales (Open data) de Côte d’Ivoire ».
Dans cette dynamique, l’engagement 9 est porté par le CICG qui a mis en place le portail https://data.gouv.ci/ opérationnel depuis la mise en oeuvre du 1er plan d’actions national 2016-2018.
L’atelier de soutien à l’extraction des données budgétaires et financières se tient du 19 au 23 août 2019, avec au programme des formations, des travaux en équipes et des visites dans les ministères concernés.
Le CICG renforce les capacités des ministères pour améliorer le traitement et la diffusion des données publiques
Abidjan, le 06 décembre 2018 – Dans le cadre de l’Open Government Partnership (OGP), le directeur du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), Bakary Sanogo, a procédé le 06 décembre 2018 à Grand-Bassam, à l’ouverture de l’atelier d’initiation et de formation des directeurs de la planification et des statistiques des ministères, sur "Open Data", afin de relancer le processus de collecte des données publiques.
« Cet atelier sur l’Open Data permettra de passer en revue le concept Open Data, d’éclairer sur ses enjeux et de relancer le processus de collecte, de traitement et de diffusion des données publiques en Côte d’Ivoire », a déclaré Bakary Sanogo.
L’initiative Open Data (ouverture des données publiques), a-t-il souligné, est pour la Côte d’Ivoire, une réponse concrète à la loi n° 2013-867 du 23 décembre 2013, relative à l’accès à l’Information d’intérêt public et aux documents publics, gage d’une bonne gouvernance.
Le Directeur du CICG s’est, en outre, réjoui des acquis du processus d’ouverture des données publiques en Côte d’Ivoire, lancé depuis 2016, à travers la plateforme de partage http://data.gouv.ci.
La phase pilote de l’initiative ivoirienne de l’Open Data a permis d’obtenir, de 2016 à ce jour, 16 structures publiques engagées, 17 thématiques gouvernementales couvertes (santé, éducation, emploi, agriculture, technologies de l’information et de la communication –TIC-, etc.), 327 jeux de données créés, et 600 données publiées.
La mise en œuvre de l’initiative Open Data bénéficie du soutien technique et financier du Programme d’Appui aux Gouvernements Ouverts Francophones (PAGOF), représenté à l’atelier par Nicole Nkoa, Point focal.
Le CICG développe ce projet d’intérêt public, en étroite collaboration avec la Commission d’Accès à l’Information d’Intérêt Public et aux Documents Publics (CAIDP), le Comité technique national OGP, et le ministère en charge de l’Economie numérique.
COOPERATION : LE DIRECTEUR DU CICG RECOIT UNE MISSION D’APPUI FRANCAISE POUR UN OPEN DATA REUSSI EN COTE D’IVOIRE
CONFÉRENCE D’AFRIQUE FRANCOPHONE SUR LES DONNÉES OUVERTES : LE CICG PARTAGE L’EXPÉRIENCE DE LA COTE D’IVOIRE
La Côte d’Ivoire prend part à la première édition de la Conférence d’Afrique Francophone sur les Données Ouvertes (CAFDO 2017) du 1er au 3 juin 2017 à Ouagadougou (Burkina Faso). La participation de la Côte d’Ivoire à cette rencontre assurée par le Centre d’Information et de la Communication Gouvernementale – CICG - et l’Open Government Partnership Côte d’Ivoire (OGP-CI), est l’occasion de faire connaître respectivement le processus de mise en place de l’Open Data en Côte d’Ivoire et le plan d’actions OGP-CI 2016-2018.
Le libre accès aux données (données ouvertes ou open data en anglais) reconnu comme une condition nécessaire pour un développement inclusif et durable est à la peine dans son processus de réalisation pour les pays et organisations non anglophones. Cette rencontre est organisée afin de renforcer la communauté des acteurs des données ouvertes en Afrique Francophone et créer un cadre favorable à la création de compétences à même d’appuyer le développement durable via la donnée.
« Initiative d’ouverture de données dans les pays francophones, cas de la Cote d’Ivoire et du Burkina Faso » sera le thème de partage d’expérience de la Côte d’Ivoire à la Session 1 de ce Rendez – vous de l’Afrique Francophone. L’occasion est ainsi offerte au CICG de partager présents son expérience de la mise en œuvre de l’Open Data afin d’inspirer d’autres états engagés dans le processus.
L’OPEN DATA CÔTE D’IVOIRE, initié et conduit par le CICG, en plus d’être un projet transversal d’envergures nationales et Internationales, est également:
L’un des engagements majeurs de « Open Government Partnerchip – OGP CI» ;
L’une des solutions concrètes de la loi 2014 relative à l’ouverture des Données et Documents Publics dont la mise en application est assurée par la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public et aux Documents Publics (CAIDP);
L’un des chantiers devant contribuer à améliorer de la Maturité Numérique de la Côte d’Ivoire en relation avec le Ministère de la Communication, l’Economie Numérique et de la Poste (MICENUP). L’open Data contribue fortement à la matérialisation de la transparence de l’action publique, à l’amélioration continue du service public et au développement économique.
Pour rappel, les données ouvertes est un mouvement qui encourage l’ouverture et la réutilisation des données non sensible dans l’objectif de contribuer à la transparence et la redevabilité dans la gestion des biens publics, encourager la participation citoyenne dans les processus de gestions, favoriser la création de services à valeur ajoutée pour les citoyens, faciliter le développement des affaires et enfin de contribuer au renforcement de la démocratie.
LES ATELIERS DE L’OPEN DATA : LE CICG IMPLIQUE LES BLOGUEURS DANS LA CONSTRUCTION DE L’OPEN DATA EN COTE D’IVOIRE
Dans son rôle de centre de ressources et d’expertise de la communication gouvernementale, le CICG a initié ce projet, en vue d’améliorer l’égalité d’accès aux données publiques, à l’ensemble des partenaires techniques et financiers, au secteur privé, à la société civile et aux citoyens (étudiants, journalistes, chercheurs, etc.) tels que prescrits par la loi n°2013-867 du 23 décembre 2013, relative à l’accès à l’information d’intérêt public.
Ouvrant cet atelier, la Directrice du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) Mme Anne-Marie Konan-Payne a indiqué que l’accès à l’information publique est un droit consacré par la constitution ivoirienne. Selon elle, l’une des missions de sa structure est de participer à la matérialisation de l’ouverture publique des données en Côte d’Ivoire.
C’est à ce titre que « nous avons conçu la plateforme www.data.gouv.ci », a-t-elle révélé. Pour concrétiser ce projet, Mme Konan-Payne a jugé opportun de solliciter, outre l’expertise de ses partenaires institutionnels, celle des blogueurs, « qui fort de leurs missions de relais d’informations, peuvent contribuer à la réutilisation des données, à l’effet de leur conférer plus de visibilité et de dynamisme ».
En ce sens qu’il est « quasiment important d’avoir certaines informations en vue de poursuivre le projet », a-t-elle fait savoir. La Directrice du CICG a saisi cette tribune pour annoncer que l’ambition est de faire en sorte que « la Côte d’Ivoire fasse partie des pays qui ont compris que l’information gouvernementale est un bien commun ». Car « celui qui a la bonne information peut prendre les bonnes décisions », a-t-elle conclu.
Pour M. Karim Salawu, Conseiller Technique en Charge des TIC, l’objectif est de « parvenir à créer un écosystème de partage de données en Côte d’Ivoire » à l’effet de « rendre transparente l’action publique », non sans relever que la vocation du CICG consiste à « constituer et entretenir une source d’informations fiables pour des cibles privilégiées ».
Il a également saisi cette occasion pour sonner la mobilisation des blogueurs en faveur de la mise en œuvre efficiente de ce projet qui est, en substance, « une participation du citoyen à la démocratie ».
Les blogueurs ont unanimement salué cette initiative et réaffirmé leur engagement solennel à porter ce projet du CICG. Ils ont toutefois fait des observations afin d’améliorer et de rendre le projet plus efficace. Le lancement officiel de « Open Data » en Côte d’Ivoire se tiendra, à la fin du mois de janvier 2017.
Il convient de rappeler que« les Ateliers de l’Open Data » sont une série de rencontres initiées par le CICG avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la réalisation de ce projet dans le souci de travailler dans une démarche inclusive, dont le but est de mener des réflexions sur le principe de mise à disposition systématique des données et de relever éventuellement les difficultés rencontrées à la suite des blogueurs, le CICG prévoit rencontrer les journalistes, dans la première quinzaine du mois de janvier 2017.
OPEN DATA : LE CICG ET CODE.CI SIGNENT UNE CONVENTION
Prévue pour une durée de trois (03) années, la convention entre le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) et l’Association porte principalement sur un portail web permettant le téléchargement et la visualisation de données institutionnelles. Cet outil, dont le but est la transparence dans la gestion des affaires publiques, « met à disposition des informations et des documents d’intérêt public » rappelle Mme Anne-Marie Konan-Payne, Directeur Général du CICG.
Logé à l’adresse data.gouv.ci, le portail n’abrite pour l’instant que des jeux de données sommaires. Afin de mobiliser davantage d’informations, le CICG a initié, depuis le 04 octobre 2016, « Les ateliers de l’Open Data ». Ces ateliers permettront, entre autre, d’accélérer le processus de collecte des données publiques. Ce projet de données ouvertes ou « Open Data » s’inscrit au titre des Engagements du CICG dans le plan d’actions de la Côte d’Ivoire dans l’OGP (Open Government Partnership).
Si pour l’instant la collaboration du CICG avec CODE.CI ne porte que sur une technologie de données ouvertes, « l’association est prête à accompagner le CICG dans la mise en place d’autres outils numériques d’intérêt publique » a rassuré Régis Bamba, le Président de l’Association.
Fondée en 2015, CODE.CI est un organisme ivoirien à but non lucratif. Rassemblant principalement des développeurs d’applications, son but est d’apporter des solutions technologiques aux défis sociaux en Côte d’Ivoire.
OUVERTURE DES DONNEES EN COTE D’IVOIRE : LE CICG LANCE LE PROCESSUS A TRAVERS "LES ATELIERS DE L’OPEN DATA"
Dans son rôle de centre de ressources et d’expertise de la communication gouvernementale, le CICG a initié ce projet en vue d’améliorer et de garantir l’égalité d’accès aux données publiques à l’ensemble des partenaires techniques et financiers, au secteur privé, à la société civile et aux citoyens (étudiants, journalistes, chercheurs, etc.) tels que prescrits par la loi n°2013-867 du 23 décembre 2013, relative à l’accès à l’information d’intérêt public.
A ce titre, Mme Anne Marie Konan-Payne a convié à ces ateliers, les points focaux des ministères et des structures publiques pour renforcer leurs capacités sur l’ouverture des données publiques (Open Data) en vue de déclencher le processus de collecte, de traitement et de diffusion des documents publics sur la plateforme www.data.gouv.cipar les différentes composantes de l’administration publique.
Dans ce dynamisme, le Directeur général du CICG, a saisi cette tribune pour éclairer la lanterne des participants sur la signification de cet outil de renforcement de l’accès des citoyens à l’information. Selon ses explications, « l’ouverture des données est la mise à disposition de données publiques détenues par les services de l’Etat, les administrations et les collectivités territoriales pour permettre à un large public de les réutiliser ». Accessibles en ligne, ces données publiques sont rendues disponibles sous des formats ouverts afin de permettre à toutes personnes morales ou physiques de pouvoir les réutiliser, a-t-elle indiquée. Précisant toutefois que les données à caractère personnel ou relatives à la sécurité sont exclues de l’Open Data.
Animés par des experts du CICG, de la CAIDP, de l’OGP Côte d’Ivoire et du Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste, des présentations se sont succédées durant ces ateliers pour imprégner les participants des différentes enjeux et impacts de l’Open Data. Successivement, des interventions ont élucidé les questions portant sur l’accès des citoyens aux données publiques à travers l’Open Data, la contribution de cet outil, d’une part dans l’atteinte des objectifs de l’OGP et d’autre part, dans l’accroissement du niveau de maturité numérique de la Côte d’Ivoire ; sans oublier la présentation de la plate forme www.data.gouv.ci.
En effet, le projet Open Data Côte d’Ivoire d’une part, traduit techniquement les engagements pris par le Premier ministre KABLAN DUNCAN dans le cadre du Plan d’action de la Côte d’Ivoire au sein de l’organisation, Open Government Partnership (OGP Côte d’Ivoire). D’autre part, considéré comme un indicateur de transparence et de gouvernance, l’Open Data s’inscrit comme une composante majeure du projet de maturité numérique du ministère de l’Economie numérique et de la Poste.
Au regard de l’intérêt que regorge cette initiative lancée par le CICG en 2014; le Directeur Général du CICG a fait savoir que ces ateliers marquent le début du processus de collecte, de traitement et de diffusion, de mise à jour des données publiques en Côte d’Ivoire. D’autres ateliers sont prévus dans le cadre de ce projet de données ouvertes, dont la mise en œuvre constitue le prolongement du partenariat qui lie la CAIDP et le CICG depuis le 16 février dernier corrélativement à leurs missions respectives.
Une collaboration saluée par M. Kébé Yacouba, qui reconnait en ce nouvel outil numérique ; non seulement, « une avancée majeure dans le processus d’accès à l’information publique », mais encore, « une réponse adéquate au déficit abyssal de données, conservées, organisées, actualisées et accessibles dans la quasi-totalité des organismes publics ».
Notamment parce que l’Open Data Côte d’Ivoire constitue à ses yeux, « une contribution dynamique à l’atteinte des objectifs assignés à la CAIDP » en ce sens qu’il « va significativement permettre un accès simple, rapide, gratuit, proactif aux documents, en garantissant leur fiabilité mais aussi leur authenticité », a-t-il ajouté.
Toutes choses qui participent « à la transparence dans la gestion des affaires publiques, et à la consolidation de la démocratie dite participative, pour un système de gouvernement plus ouvert », a fait remarqué M. Kébé Yacouba, Et ce, conformément aux trois arguments de la revendication internationale du droit d’accès des citoyens aux documents administratifs cité par le président de la CAIDP. A savoir, premièrement, « le citoyen, mieux éduqué a le droit de savoir ». Deuxièmement, « l’administration, critiquée pour son goût du secret à intérêt à améliorer son image en ouvrant ses dossiers ». Et troisièmement, « mieux informé, le contribuable a la capacité d’intervenir dans le processus de prise de décision institutionnelle et d’exiger, de ses dirigeants, s’il le désire, la reddition des comptes publics ».
ACCÈS À L'INFORMATION PUBLIQUE : SIGNATURE DE CONVENTION CICG / CAIDP
Dans le cadre de sa mission de vulgarisation et de promotion du droit d’accès à l’information d’intérêt public et documents publics, la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public et Documents Publics (CAIDP) a scellé sa relation avec le Centre d’information et de Communication Gouvernementale ( CICG) à travers la signature d’une convention ce mardi 16 février au siège de ladite commission sis à Cocody Deux Plateaux. La signature de ce protocole d’accord de partenariat permettra au Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) d’apporter à la CAIDP, une assistance technique en matière de communication et également assurer une bonne visibilité et lisibilité des missions de la CAIDP, par le renforcement de son image, à la promotion de ses activités et de ses actions, auprès de toutes les cibles. Mme Konan Payne, directrice du CICG a aussi dit que sa structure vise de par cette action apporter également son expertise à la CAIDP, la création d’un site internet, la mise à disposition des outils sectoriels en matière d’études d’opinion et de campagne de communication sont entre autre des projets en vue. Quant à la CAIDP, elle assure auprès du CICG, un appui technique dans la mise en œuvre des activités communes identifiées, ainsi que la mise à la disposition du CICG, de tous textes juridiques ou administratifs existants relatifs aux droits d’accès à l’information publique et aux documents publics, sont au nombre des engagements pris dans la convention de partenariat signée par les deux structures. Créé le 06 juillet 2012, le Centre d’Information est en charge de la communication gouvernementale. La CAIDP, quant à elle, a pour mission de veiller au respect et à l’application du droit des populations d’accéder à l’information et aux documents publics. Depuis peu, elle ne cesse de mener des actions pour expliquer sa mission.
LA CÔTE D'IVOIRE PRÉPARE ACTIVEMENT SON PREMIER PLAN D'ACTIONS OGP (GOUVERNEMENT OUVERT)
La Côte d'Ivoire prépare activement son premier plan d'actions Ogp (Open government partnership, traduisez Partenariat pour un gouvernement ouvert). Un atelier de mise en place de cet important document a eu lieu à cet effet, les jeudi 28 et vendredi 29 janvier 2016, à la Maison de l'entreprise au Plateau.
Au cours de cette rencontre organisée par le point focal Ogp qu'est le ministère de l'Industrie et des mines, avec le soutien de l'ambassade de Grande-Bretagne en Côte d'Ivoire, les représentants de l'administration publique, du secteur privé et des organisations de société civile ivoirienne ont échangé sur les expériences de la Côte d'Ivoire en matière de transparence, de lutte contre la corruption et de bonne gouvernance, mais également sur celles d'autres pays membres de l'Ogp. Les travaux issus de cet atelier devraient permettre la rédaction d'un document stratégique qui servira de boussole pour les deux années à venir, en matière de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des finances publiques. Ce plan d'actions Ogp, le premier du genre, est annoncé pour mi-2016. A l'ouverture de l'atelier, SE Mark Bensberg, ambassadeur de la Grande-Bretagne en Côte d'Ivoire, a confié que l'Ogp est un instrument important pour un pays comme la Côte d'Ivoire dans la conduite de sa politique de bonne gouvernance. Quant au ministre Jean-Claude Brou, en charge des l'Industrie et des mines, il a fait savoir que l'Ogp est une plate-forme idéale pour le développement de la Côte d'Ivoire. Il faut le noter, l'Ogp a été lancé en 2011 par 8 pays que sont les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Afrique du Sud, les Philippines, la Norvège, le Mexique, l'Indonésie et le Brésil. La Côte d'Ivoire y a fait son entrée en octobre 2015.
L'Ogp a pour objectif de promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques par une grande responsabilisation et une implication des Tic, en vue de renforcer la qualité de la gouvernance dans un esprit de collaboration avec les médias, le secteur privé, la société civile et l’État.
Franck SOUHONE (http://www.linfodrome.com)
LA CÔTE D'IVOIRE PARTICIPE AU #HACKFRANCOPHONIE LES 17 ET 18 FÉV. À PARIS
Parce qu’elles deviennent le nouveau langage du 21ème siècle, les pays francophones, comme la France ou le Burkina Faso, ouvrent leurs données. Pour en révéler tout le potentiel, Etalab et Open Data Burkina Faso, en partenariat avec la Banque Mondiale, CFI Medias et le Partenariat pour un gouvernement ouvert, organisent le 19 février avec et au NUMA (Paris) un open data camp : #HackFrancophonie.
Plus de 8 pays de la Francophonie et 3 continents seront représentés par les équipes gouvernementales et les associations locales travaillant sur les données ouvertes. Elles viendront avec leurs projets concrets de réutilisation de données ouvertes, à des stades différents d’avancement, leur connaissance du terrain et leurs compétences techniques. Les participants mettront au service du développement des pays francophones leurs techniques de traitement mais aussi de production collaborative de données (ex: crowdsourcing de données géospatiales) et partageront leurs ressources en données et en logiciel libre (ex : data.gouv.fr).
Co-organisatrise de l’événement avec Etalab, l’équipe gouvernementale du Burkina Faso en charge de l’open data cherchera par exemple à approfondir ses projets de géolocalisation des écoles, de réutilisation des données électorales et d’adaptation au changement climatique de la filière coton. Des associations, comme le Balai citoyen ou Social Justice, explorerons les applications des données ouvertes, par exemple électorales ou extractives, pour une meilleure redevabilité des gouvernements et information des citoyens.
Organisée le 19 février au NUMA (Paris), cette journée de travail collaboratif sera divisée en deux temps :
De 9h à 17h : après une présentation en 2 minutes de chaque personne souhaitant proposer un axe de travail pour la journée, les participants se répartiront en une dizaine d’équipes et développeront leurs projets durant la journée, en apportant leurs compétences en développement informatique, analyse et visualisation de données, ou expertise du secteur. De 17h à 19h : les équipes restitueront l’avancée des projets, en présentant par exemple les idées, applications et data-visualisations réalisées au cours de la journée, en présence d’acteurs majeurs du développement international, et un cocktail permettra de poursuivre les échanges.
Les inscriptions à cet événement public sont ouvertes ICI pour la journée entière ou pour uniquement les restitutions.
En faisant travaillant ensemble des acteurs aux compétences et horizons divers, HackFrancophonie permettra un partage pratique de compétences autour de projets fondés sur les données ouvertes. Les réalisations de cette journée contribueront à démontrer en quoi l’open data est un puissant instrument pour le développement des pays francophones et, à terme, à créer une véritable Francophonie des données ouvertes.