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Quelques indicateurs de l'emploi en Côte d'Ivoire en 2016, 2017 et 2019

Quelques indicateurs de l'emploi en Côte d'Ivoire en 2016, 2017 et 2019

Ce jeu de données présente quelques indicateurs du marché du travail en Côte d'ivoire en 2016, 2017 et 2019. Ces indicateurs sont : la population en âge de travailler qui représente l’ensemble des personnes âgées de 16 ans et plus, le taux d'emploi informel , le taux d'emploi vulnérable qui est le nombre de personnes travaillant dans des conditions relativement précaires du fait de leur situation dans l'emploi et le taux de chômage. Ces indicateurs ont été calculés grâce aux différentes enquêtes-emploi notamment l'ENSESI 2016, **l'ERI-ESI 2027 et l'ENE 2019.

Taille :
3 enregistrements - 238 octets
Données produites par :
Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale (MEPS)
Mis à jour le 15 septembre 2025
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Quelques indicateurs de l'emploi en Côte d'Ivoire - Graphiques 

Ce graphique montre deux indicateurs du marché du travail en Côte d'Ivoire en 2016, 2017 et 2019 provenant des différentes enquêtes (ENSESI 2016, ERI-ESI 2017 et ENE 2029). Il s'agit du taux d'emploi informel et du taux de chômage. L'analyse de ce graphique révèle un taux de chômage relativement très bas passant de 2,8% en 2016 à 3,3% en 2017 puis 2,9% en 2019. Cela devrait traduire un marché du travail favorable et en bonne santé. Toutefois, ces bas taux masquent certaines réalités du marché du travail comme un niveau d'emploi informel très élévé. Pourtant l'emploi informel est souvent associé à des mauvaises conditions de travail, une absence d'assurance et un faible niveau de rémuneration. Par conséquent, la faiblesse apparente du chômage ne reflète pas nécessairement une amélioration de la qualité de l’emploi, car une large proportion de la population active reste cantonnée dans des activités informelles, précaires et peu protectrices, ce qui met en évidence les limites de l’utilisation du seul taux de chômage comme indicateur de la santé du marché du travail en Côte d’Ivoire. Il serait nécessaire de compléter le suivi du chômage par des indicateurs de qualité de l’emploi et de réduire l’informalité via la formalisation, la protection sociale et la formation.